Le réveil du RL19

Élimination des multiples couches de peinture

L'épave dans son jus.

La peinture ayant été réalisée directement sur le revêtement en contreplaqué, les années d'exposition aux intempéries ont créé des décollements et des fissures.

Le dessus du fuselage et le gouvernail entoilés sont détendus et irrécupérables.

Les collages ont traversé les années sans dommage visible.

A l'exception de tubes d'aluminium, du moteur, de l'hélice et de l'instrumentation qui ont été prélevés, la majeure partie de l'appareil a été sauvegardée.

Les ailes sont dans un état similaire avec quelques éventrations sur les deux faces.

Le décapage est fastidieux dans les vapeurs désagréables de solvant.

Tout est tenté, solvant, décapeur thermique, ponceuse. C'est interminable.

Comme des archéologues, nous retrouvons les strates des diverses peintures successives.

Le fuselage est presque entièrement débarrassé de ses peintures craquelées.

La volume de la la couche de débris au sol donne une petite idée de l'ampleur du travail.

Le ailes sont décapées jusqu'au revêtement qui en dépit de son âge est bien conservé.

Le contreplaqué d'okoumé est, par nature, peu résistant et probablement fragilisé par les années. Il faut donc manipuler les ailes avec le plus grand soin.

Les multiples déchirures vont être réparées.